Chachapoyas est une petite ville agréable située au nord du Pérou dans la région d’Amazonas, mêlant montagne et jungle, une faune et flore des plus riches et des sites passionnants à découvrir.
Notamment les Chutes de Gocta, considérées parmi les plus grandes au monde, et les célèbres Ruines de Kuelap – décrites comme le « Machu Picchu du nord du Pérou », rien que ça ! Une belle région pour terminer mon séjour péruvien, malgré les pluies qui n’aura pas toujours facilité les expéditions.
Arrivée matinale
Vendredi 14 décembre 2018
J’arrive vers 5h30 du matin après un trajet de bus fatigant (route de montagne tout du long, bus peu confortable et sans place pour les jambes, difficile de dormir !) et retrouve Dany, dont le bus était sensé arriver à 8h mais qui aura pris 3h d’avance. Pas plus mal, je n’ai même pas à l’attendre ainsi !
Nous nous trouvons aussitôt un hostel où poser nos affaires et commencer par un peu de repos. Nous partons ensuite dans la matinée faire quelques emplettes au marché et visiter le centre. Chachapoyas fut la sixième ville du Pérou créée par les espagnols et reste marquée par cette empreinte coloniale. De petite taille, c’est un bourg connu et apprécié pour sa tranquillité, que nous ressentons en effet immédiatement.
En stop avec la police
Nous repassons par l’hostel déposer nous emplettes et nous préparer pour une petite balade pour le temps qu’il nous reste avant la nuit. Nous partons ainsi à pieds pour le village de Huancas, où se trouve le Mirador du Cañon Rio Sonche. Quelques kilomètres plus loin, une voiture de police passe sur la route et s’arrête à notre niveau, proposant de nous emmener au mirador. Nous ne pouvons pas refuser !
Nous arrivons ainsi au mirador tout en échangeant avec notre chauffeur et sa collègue, tous deux forts aimables, et nous donnant de nombreux conseils sur les attractions touristiques de la région. Ils proposent d’ailleurs de nous déposer ensuite à un second mirador situé 3 km plus loin dont nous ignorions l’existence, parfait !
Nous profitons tout d’abord de la vue imprenable sur le canyon vertigineux. Les cascades dévalent les montagnes face à nous et le spectacle est magnifique malgré un ciel bien couvert et quelques averses fréquentes.
Nous repartons ensuite avec nos chauffeurs particuliers, nous arrêtant en route pour récolter des mûres sur le bas côté (bien plus acides que celles que je connais en France). Direction cette fois le Mirador Cañon de Huancaurco, un autre point de vue magnifique que nous apprécions pleinement. L’occasion également de faire un petit selfie avec nos chauffeurs, car il fallait bien immortaliser cela !
Nous rentrons en fin de journée à Chachapoyas, non sans remercier vivement nos amis du jour, et nous couchons de bonne heure afin de nous lever tôt pour partir randonner le lendemain.
Rando pluvieuse et mémorable
Samedi 15 décembre 2018
J’avais lu qu’un trek de trois jours pouvait se faire pour rejoindre les ruines de Kuelap, mais les conditions climatique (saison des pluies) m’ont obligée à écarter l’option. J’ai cependant bien envie de faire la randonnée du premier jour, menant au village de Levanto et passant par de petites ruines sur la fin du chemin.
Nous partons donc avec Dany et Patricio, un uruguayen rencontré à Cajamarca et retrouvé à Chachapoyas. Le début de la randonnée est facile et se déroule sans encombre malgré le terrain déjà bien boueux.
Mais ca se corse rapidement, alors que nous commençons à emprunter un sentier très peu entretenu (et compte tenu du type de climat, inutile de préciser que la végétation pousse à une vitesse folle dans la région !) et truffé d’obstacles : barrières, fils barbelés, barrages de bois… on en rigole au début mais ça devient un vrai challenge par endroits, surtout à partir du moment où la pluie s’en mêle.
Celle-ci se fait d’ailleurs de plus en plus forte et le chemin se perd facilement, l’aventure n’est pas de tout repos ! Nous trouvons refuge dans la petite cabane d’un berger vers 12h30, parfait pour la pause déjeuner. Le propriétaire, adorable, nous lance un feu fort bienvenu pour sécher toutes nos affaires trempées (je ne suis pas la plus à plaindre car bien équipée mais ce n’est pas le cas de mes compagnons).
Ruines ensevelies
Nous repartons en début d’après-midi à contrecœur car la pluie est repartie de plus belle après une accalmie. Mais il nous faut arriver à destination pour être sûrs d’avoir un bus pour rentrer ! Nous poursuivons donc jusqu’à rejoindre la route principale, où il est alors nettement plus facile de marcher, sans compter que la pluie finit par se calmer.
Encore 2 km de descente sur cette route et nous arrivons aux ruines de Yélape… dont nous n’aurons rien vu sauf quelques pierres dépassant de la végétation qui les recouvre. Nous apprendrons plus tard que cela fait plus de huit ans que le site n’a pas été maintenu, si bien que la nature y a repris ses droits. Seul le panorama et la très belle vue sur la vallée illuminée par le soleil venu chasser les nuages récompenseront nos efforts.
Un peu décevant d’avoir fait tous ces kilomètres pour ne rien voir à l’arrivée, mais comme Patricio le rappelle à juste titre, ce n’est pas tant la destination qui compte sinon le chemin qui y mène ; et nous garderons en effet en mémoire cette épique et intense randonnée pluvieuse !
Nous terminons 2 km plus loin au village de Levanto, où l’on nous apprend qu’il n’y a plus de bus pour Chachapoyas et qu’il nous faut marcher jusqu’au village voisin pour trouver un transport.
Nous y arrivons quinze minutes plus tard et tout le village est en fête, avec un match de foot en cours. Les chauffeurs de bus et taxi ne semblent pas décidés à bouger tant que le match n’est pas terminé, cela ne fait pas notre affaire ! Nous finissons heureusement par trouver un chauffeur prêt à nous emmener à Chachapoyas, où nous arrivons quelques peu fatigués. Le temps de se préparer à manger et dodo mérité !
Les fameuses Chutes de Gocta
Dimanche 16 décembre 2018
Un nouveau réveil à l’aube et nous nous mettons en chemin pour les Chutes de Gocta. Le propriétaire de notre hostel nous a donné toutes les indications et bons conseils pour faire cette randonnée. Nous allons tout d’abord au terminal prendre un colectivo direction Pedro Ruiz, mais le chauffeur nous dépose un peu plus tôt.
Il y a alors deux manières de se rendre aux chutes, en partant soit du village de San Pablo, soit de celui de Cocachimba… et l’on peut évidemment faire une boucle en commençant par l’un et terminant par l’autre. C’est ce que nous avons choisi de faire avec Dany, en partant de San Pablo, nous rendre vers la première chute, puis descendre à la seconde chute et terminer à Cocachimba (Bon plan : vous pouvez indiquer à la billetterie seulement vouloir visiter la première chute ; cela vous fera économiser 10 soles car il n’y a pas de contrôle une fois dans le parc).

Nous voici donc au pied de la route menant au village de San Pablo et nous décidons de monter à pieds et non en mototaxi par souci d’économies. La Pachamama sait récompenser nos efforts alors que nous trouvons des bananes en quantité dès le début de notre marche, un vrai cadeau tombé du ciel ! Nous montons durant environ 3 km à travers un petit sentier coupant la route et nous offrant des paysages déjà magnifiques.
Arrivées à San Pablo, nous passons acheter nos billets d’entrée (attention, la billetterie se trouve sur la place principale et non à l’entrée du parc, et il faut obligatoirement y passer avant), puis pouvons commencer la randonnée à travers le parc. Nous traversons d’abord d’abondantes plantations de bananes et autres fruits tropicaux, puis viennent ensuite des paysages surprenants, me rappelant la forêt de Fontainebleau : sentier sableux, roches, fougères et pins que l’on attendrait pas du tout dans cette région ! Le tout bordé par d’impressionnantes parois rocheuses sur notre gauche, tout simplement magnifique.
Nous atteignons ensuite une partie de forêt tropicale que l’on aurait presque attendue dès le début dans cette zone : végétation luxuriante, immenses arbres couverts de lianes, fleurs de tous côtés… c’est superbe et le sentier est bien aménagé, rendant la marche très agréable. Alors que la végétation se dégage un court instant, nous avons une première vue sur notre destination finale, déjà spectaculaire vue de loin.
Nous arrivons en fin de matinée au niveau de la première chute. Il fait brusquement plus frais et humide vu la force de la chute, mais c’est si grandiose ! Nous nous en approchons au maximum mais finissons par être bloquées au niveau d’un passage vraiment trop boueux (et dangereux).
Vers la seconde chute
Nous finissons par rebrousser chemin et retournons 2 km en arrière, au niveau d’une bifurcation du sentier (menant soit à une chute, soit à l’autre). Nous nous posons quelques mètres plus loin au niveau d’un mirador duquel nous avons une vue imprenable sur la cascade dans sa globalité. Le lieu idéal pour notre pause pique-nique.
Les chutes font 771 mètres de hauteur et les locaux affirment qu’il s’agit de la troisième plus haute au monde… mais elles seraient plutôt les 16èmes, ils ont comme un léger sens de l’exagération ! Et dans le fond peu importe le classement mondial des chutes, l’important est la beauté du lieu avant tout 😉
Une fois rassasiées, nous entamons le chemin vers la seconde chute. Une belle descente bien raide à travers la forêt tropicale, je me régale à dévaler la pente (mais Dany un peu moins et je dois l’attendre un bon moment ensuite ^^).
La seconde chute est encore plus grande et impressionnante que la première, et j’y reçois une véritable décharge d’énergie, surtout que je peux vraiment m’en approcher de très près. Ce lieu est tout simplement fascinant ! Nous ne pouvons malheureusement pas nous attarder car nous devons encore rejoindre le village de Cocachimba (plus de 5 km plus loin) et être sûres de trouver un transport pour rejoindre Chachapoyas.
Un moment hors du temps
Nous repartons donc d’un bon pas en direction du village. Je savoure pleinement ces paysages toujours magnifiques que nous traversons. Alors que je suis bien devant Dany et marche perdue dans mes pensées, je me sens soudainement comme « appelée » par des oiseaux. Je m’arrête net et lève le nez : j’ai la chance incroyable de voir six Gallitos de las rocas (Coq-de-roche péruvien), oiseau national et emblème du Pérou et en voie d’extinction, dont Dany m’avait justement parlé le jour-même, m’indiquant que l’on pouvait en voir dans ce parc.
Cet oiseau se reconnaît à son cou et sa tête rouge et son corps noir. Je reste figée à les admirer durant cinq bonnes minutes, passant d’un arbre à l’autre et continuant de chanter. Un moment suspendu et unique dont je me sens encore tellement émue et reconnaissante…
Le temps que Dany arrive, les oiseaux sont malheureusement partis. Je n’ai évidemment pas pris de photo, bien trop absorbée par la magie de l’instant. Je vous met ci-dessous une petite illustration d’internet pour illustrer l’oiseau en question 😉

Nous terminons les derniers intenses kilomètres (de bonnes montées et descentes pour nous achever comme il se doit) avec un soleil de fin de journée venant illuminer la cascade au loin et les montagnes alentours. Nous aurons été gâtées par le temps, pas une goutte de pluie et ce magnifique soleil à la fin.
Nous arrivons en même temps qu’un groupe de quatre péruviens que nous avions croisés déjà plusieurs fois durant la journée. Ceux-ci ont arraché des plants d’orchidées et en ramènent un cabas plein, je ne peux m’empêcher d’être choquée et de leur demander si c’est autorisé. Eux non pas l’air inquiets mais heureusement ils se feront arrêter au village. Je n’ai pas le fin mot de l’histoire (amende etc.) mais suis soulagée qu’ils n’aient pas pu s’en tirer si facilement. Si chaque visiteur faisait de même, le parc serait déjà décimé !
Une fois sur la place du village, nous retrouvons quelques forces avec des glace artisanales tombant à point nommé (j’en rêvais justement) puis descendons en moto-taxi jusqu’à la route principale, d’où nous rentrons à Chachapoyas à la nuit tombée dans la camionnette d’un livreur plutôt sympathique (que nous payerons tout de même à l’arrivée, ce n’était pas du vrai stop malheureusement !).
Repos avant tout
Lundi 17 décembre 2018
Une journée off nécessaire après ces deux jours de randonnée bien fatigants. Dodo, blog, photos et yoga, rien de plus passionnant à raconter !
L’épopée Kuelap
Mardi 18 décembre 2018
Tout le monde n’a de cesse de nous demander si nous sommes allées à Kuelap depuis notre arrivée à Chachapoyas. Se rendre dans la région sans visiter ces ruines est comme aller à Cuzco et ne pas connaître Machu Picchu (ou aller à Paris et ne pas voir la Tour Eiffel !), autrement dit inacceptable !
Le problème en l’occurrence est que les pluies et des travaux compliquent la visite. Je voulais y monter à pieds depuis le village de Tingo (4h de montée environ) mais il faudrait pour cela prévoir un jour de plus pour dormir au village, surtout que des travaux sur la voie obligent à redescendre dès le début d’après-midi. Et un funiculaire mène aux ruines mais il est justement arrêté depuis quelques temps pour maintenance. Autant dire qu’il est vraiment complexe de s’y rendre par nos propres moyens !
Dany ayant fait le tour du sujet la veille, la seule et meilleure manière de nous y rendre est donc par une agence… celle-ci nous déposera à environ une heure des ruines, nous terminerons la montée à pieds et ferons la visite avec un guide. Moi qui suis anti-agence dans ce voyage, j’ai du finir par accepter à contrecœur et c’est donc quelque peu inquiète que je pars pour cette visite.
Notre bus est plein, je ne peux m’empêcher de redouter les conditions de visite ! Nous commençons la montée en fin de matinée sur une route dès le début bien boueuse. Pour moi ca devrait passer avec les chaussures de rando + mini guêtres mais la plupart des visiteurs vont galérer car ils sont tout sauf équipés pour ce genre d’expédition !
La montée est plutôt épique mais je m’en amuse plus qu’autre chose. Nous arrivons aux ruines plus d’une heure plus tard, une bonne averse s’étant mêlée aux conditions déjà boueuses.
Les passionnantes ruines de Kuelap
Une fois enfin arrivés sur le site (la montée n’aura pas pris le même temps pour tout le monde, occasionnant pas mal d’attente à l’arrivée…), le groupe se sépare en deux, chacun avec un guide. Force est de reconnaître que visiter les ruines avec un guide change la donne (je fais habituellement des recherches avant et après pour comprendre ce que j’ai vu mais ce n’est pas pareil d’avoir des explications sur place).
Cette forteresse de 6 ha se trouve sur une montagne à 3 000 m d’altitude et fut édifiée par la civilisation Chachapoyas – signifiant, « Hommes de la brume ». On comprend rapidement pourquoi vu le climat, qui passe des nuages au brouillard, puis la pluie, le soleil… en quelques minutes. Environ 3 000 personnes pouvait vivre dans le village compte tenu du nombre d’habitations recensées.
Datant de – 500 avant Jésus-Christ, cette civilisation a été envahie par les Incas vers l’an 1 450, et une partie fut même réduite en esclavage (ils auraient d’ailleurs participé à la construction de Choquequirao en tant qu’esclaves). Les Incas ont également vécu et participé à l’architecture de la forteresse de Kuelap.
Des traces ADN montrent que les Chachapoyas auraient eu une peau blanche et les cheveux roux, laissant penser à des origines vikings… mais comment auraient-il pu arriver là ?
Environ 40% du site est connu à ce jour, si bien que les fouilles archéologiques se poursuivent et qu’il reste encore beaucoup à découvrir et comprendre sur cette civilisation pré-colombienne, dont le fonctionnement reposait sur le troc.
Le site en lui-même est bien préservé et mérite deux à trois heures pour être bien visité, bien que je m’attendais à ce qu’il soit encore plus grand. Je n’en recommande pas moins la visite, qui change des ruines Incas de la région de Cuzco.
Une descente drôlement glissante
Nous descendons sous une bonne averse vers un restaurant situé légèrement plus bas pour déjeuner. C’est déjà glissant et plutôt annonciateur pour le reste de la descente qui nous attend ! L’averse se calme heureusement le temps que nous mangions, et nous empruntons ensuite quelques chemins de traverse pour éviter la boue… mais nous devons tout de même marcher dans de sacrées conditions, et c’est drôle de voir tour à tour les personnes du groupe glisser et tomber !
J’en ferai évidemment partie et rentrerai avec les fesses joliment marrons; impossible de mentir et cacher ma chute ! 😉
Nous rentrons en début de soirée à Chachapoyas et alors que nous aurions besoin d’une douche plus que tout, l’eau y est coupée depuis l’après-midi déjà ! Elle reviendra heureusement vers 20h30, je suis sauvée.
Je ne regrette pas avoir fait cette excursion avec l’agence, les explications du guide ayant vraiment apporté une valeur ajoutée à la visite. Et le funiculaire étant fermé, il y avait apparemment beaucoup moins de visiteurs sur le site, un mal pour un bien finalement. L’aspect m’ayant le plus dérangé étant les visiteurs du groupe bien plus accaparés par la priorité de se prendre en selfie devant chaque pierre… mais ce phénomène est mondial et inévitable malheureusement !
Séparation et derniers jours au Pérou
Mercredi 19 décembre 2018
Nous nous séparons de bon matin avec Dany, qui repart direction Lima. Je reste pour ma part un jour de plus pour laver mes affaires toutes boueuses et poursuivre le travail sur le blog. S’en suivront ensuite deux jours de voyage jusqu’en Équateur, où je dois arriver pour un nouveau volontariat à partir de Noël.
To be continued…
Infos pratiques
Vroum-vroum
Bus Cajamarca – Chachapoyas : 50 soles avec Virgen del Carmen, dîner inclus. Une nuit de bus sur de la route purement montagneuse. Peu de place pour les jambes, assez inconfortable.
Colectivo Chachapoyas – Gocta : 5 soles. Prendre un bus pour Pedro Ruiz mais indiquer au chauffeur vouloir aller à Gocta. Il vous laissera au pied de la route qui monte à San Pablo ou bien Cocachimba, où l’on peut monter / descendre en mototaxi.
Dodo
Aventura Backpackers Lodge : 15 soles par nuit en chambre de 4. Cuisine et douche avec eau chaude, propriétaires très gentils et de bons conseils. Un hostel agréable, proche de la place centrale. Hautement recommandable !
Activités
Mirador Cañon Rio Sonche : 3 soles
Mirador Cañon de Huancaurco : 3 soles
Entrée Cascade de Gocta: 10 soles pour la première chute, 10 soles de plus pour la seconde… mais on peut dire vouloir visiter seulement la première puis continuer vers la seconde car il n’y a pas de contrôle.
Entrée Ruines de Kuelap : 20 soles
Tour avec l’agence Chachapoyas Trip Adventures : 55 soles pour le transport aller-retour, la visite avec guide. Comprend l’entrée des ruines. Compter 10 soles de plus avec déjeuner.