Oubliez le célèbre Cañon de Colca, oubliez le Grand Canyon américain…. Le canyon le plus profond au monde se trouve à Cotahuasi ! Un lieu épargné du tourisme de masse, aux paysages sublimes, variés et surprenants, aux petits villages adorables et aux habitants accueillants. Définitivement l’un de mes plus grands coups de cœur de ce voyage !
D’Arequipa à Cotahuasi
Mercredi 25 juillet 2018
Effrayée par la foule de touristes dans Arequipa, j’ai choisi de ne pas me rendre tout de suite au Cañon de Colca, dont tout le monde me parle et qui semble être un passage obligé dans la région. C’est certainement très beau mais je me connais, je doute de l’apprécier s’il y a trop de monde ! À l’inverse, on m’a évoqué le Cañon de Cotahuasi à l’Office de tourisme du Pérou. Après quelques recherches sur internet, cela semble être un lieu bien moins touristique, plus préservé et tout aussi beau, si ce n’est plus… il n’en faut guère plus pour me convaincre !
Je passe donc une journée tranquille à optimiser mon sac en prévision de ces quelques jours, et faire quelques réserves alimentaires pour les randonnées. Je pars dans l’après-midi au terminal, où j’achète la dernière place dans l’unique bus qui se rend de nuit à Cotahuasi. Dernière place, y aurait-il donc plus de touristes que je ne pensais ?
Après quelques heures d’attente, j’ai ma réponse : le bus est rempli de péruviens, mais pas un « gringo » à la ronde ! Je ne devrais pas passer si inaperçue que ça 😉 la nuit dans le bus est particulièrement difficile, je n’arrive pas à fermer l’œil. Est-ce la quasi pleine lune qui me perturbe ainsi ?
Arrivée (trop) matinale
Jeudi 26 juillet 2018
Nous arrivons à 4h du matin à Cotahuasi. Je suis déphasée après cette mauvaise nuit et ne me sens pas d’attendre le lever du jour au terminal ; je pars donc me réfugier dans le premier hostal en vue, juste face au terminal. Il a le mérite d’être ouvert à cette heure matinale, mais il est cher, le propriétaire est tout sympathique et l’hostel ne vaut pas son prix. C’est bien parce que j’avais besoin de faire un semblant de nuit !
Découverte de Cotahuasi
Je me lève vers 11h et pars vers le centre-ville chercher un autre hostel plus accessible. J’élis domicile à l’hostel Alcala, basique mais central et bien plus dans mes prix. Je vais ensuite recueillir des informations sur les sites à visiter dans les alentours afin d’organiser un peu mon séjour dans la région. Je me rends tout d’abord dans une boutique de souvenirs / vins indiquant « tourist information », quasi en face de mon hostel.
Milky, le gérant, est un petit bonhomme enthousiaste et visiblement amoureux de sa région. Il me bombarde d’informations, que je complète ensuite à l’office de tourisme (ndlr je remarque dans le livre des statistiques que les derniers visiteurs à être y passés datant du 19 juillet et étaient péruviens, c’est dire la foule qui vient par ici !). Le monsieur qui m’y accueille me donne tous les précieux détails nécessaires (horaires de bus locaux etc.) et m’aide à affiner mon programme, qui est cette fois totalement optimisé.
Je pars ensuite me restaurer dans un petit restaurant qui deviendra mon QG. La cour est ombragée et agréable, les soupes et plats sont frais et délicieux, je suis aussitôt conquise. Je sympathise lors de ce déjeuner avec ma voisine de table, Jolly, une femme d’une cinquantaine d’année qui possède une ferme sur les hauteurs de Cotahuasi et une maison avec un potager dans le village. Elle m’invite à passer lui rendre visite ensuite mais je ne retrouverai malheureusement pas sa maison. Mais je ne suis pas inquiète, Cotahuasi n’est pas bien grand et j’arriverai bien à la recroiser plus tard.
Je me dirige après ce déjeuner copieux vers une lagune située proche du village, que je finis ainsi d’explorer. Il est coloré et plaisant, entouré de montagnes verdoyantes ; je m’y sens déjà très bien. L’accès à la lagune est rapide et facile, une petite balade parfaite vu mon état de fatigue avancé. Et déjà cette tranquillité qui fait du bien après ces derniers jours dans Arequipa…
Je rentre en fin d’après-midi en appréciant la lumière dorée illuminant les champs environnants. Il y a une fête locale avec fanfares et danseurs ; je m’arrête pour regarder et sympathise à l’occasion avec Laura et Maruya, deux péruviennes très gentilles avec qui nous discutons un moment alors que l’on nous sert de la traditionnelle chicha (boisson à base de mais fermenté).
J’ai ensuite l’intention de me coucher tôt et récupérer en prévision de ces prochains jours qui s’annoncent intenses, mais c’est sans compter sur mon voisin de chambre qui laisse sa télé tourner toute la nuit ! Or les murs séparant les chambres étant des cloisons très fines, on entend tout comme si on était dans la même pièce…
La Catarata de Sipia
Vendredi 27 juillet
Je me lève à l’aube après cette pénible nuit pour me rendre aux Chutes de Sipia par le premier minibus local, partant à 5h30. Celui-ci est plein à craquer, les gens semblent bien matinaux ici ! J’arrive à apercevoir le lever du jour et les premières lueurs du soleil au loin tandis que le bus chemine à travers le canyon.
Environ 45 minutes plus tard le bus me laisse proche des chutes, auxquelles on accède (gratuitement) au terme d’un petit sentier d’une vingtaine de minutes. Les paysages sont sublimes et je commence à peine à comprendre ce qui m’attend ces prochains jours. J’admire la cascade, impressionnante de force et de grandeur, et pars un peu plus sur les hauteurs admirer l’arrivée du soleil sur les roches rouges et dorées du canyon. Un grand moment de contemplation, en toute quiétude.
Je ne verrais que deux petits groupes passer en trois heures, dont le second est une famille de péruviens en vacances dans la région, qui proposera de me ramener à Cotahuasi. C’est toujours un trajet d’économisé et ils sont adorables !
De retour en fin de matinée au village, je m’accorde une micro-sieste nécessaire après cette mauvaise nuit puis retourne à mon restaurant préféré pour déjeuner. Je prépare ensuite mon sac puis m’en vais pour le terminal, où je devrais malheureusement attendre plus que prévu. Mon bus pour le village de Charcana n’est pas à 14h30 mais à 16h, ça aurait pu être le temps d’une autre sieste, dommage !
Une nuit rustique
Charcana est un petit village situé à 3 400 m d’altitude (Cotahuasi est à 2 600 m ndlr), auquel on accède au terme d’environ deux heures de trajets sur des routes de montagnes en lacet et à flanc de roche. Un trajet impressionnant qui à lui seul vaut déjà le détour. J’arrive à la tombée de la nuit à Charcana, où je trouve un hébergement proche de la place centrale. Même de nuit, le village ne manque pas de charme, avec ses rues pavées et maisons en torchis (comme partout dans la région).
Ma chambre est pour le moins rustique, avec de vieux lits aux matelas tous mous et pas d’eau courante au robinet, mais peu importe. Ce sera parfait pour une nuit et il y a suffisamment de couvertures pour ne pas souffrir du froid. Je me couche à 19h, en prévision d’un nouveau réveil matinal.
Marche avec les cactus
Samedi 28 juillet 2018
Pas dérangée par le voisinage, je dors cette fois comme un bébé et me réveille d’attaque pour une belle journée de randonnée. J’ai prévu de descendre jusqu’au village de Quechualla, situé quasi au point le plus profond du canyon, à environ 1 600 m d’altitude.
Je commence vers 6h, alors que le jour se lève, illuminant tout d’abord sur les sommets enneigés en arrière-plan, puis peu à peu sur le sentier que j’emprunte. La lumière est tout simplement superbe, et je découvre progressivement les paysages autour de moi : je suis entourée de cactus et terrasses cultivées ; sur ma gauche les premiers rayons de soleil éclairent le canyon en contrebas, derrière moi se trouve le village de Charcana, surplombé d’autres sommets enneigés… je ne sais où donner de la tête.
La marche se poursuit pendant une dizaine de kilomètres quasi à la même altitude, toujours entourée de cactus et de végétation changeant selon les versants de montagne, et avec cette vue imprenable sur le canyon. J’atteins ensuite le hameau de Picha, où je retrouve des terrasses cultivées et croise quelques paysans avec leurs ânes, l’air surpris de me trouver là.
Quand les choses sérieuses commencent
Commence alors la partie plus « sportive », puisque les douze kilomètres suivants seront purement de la descente (imaginez passer de 3 200 m à 1 600 m d’altitude en si peu de distance !). C’est éprouvant pour les genoux mais les vues sont toujours aussi gratifiantes. Le sentier devient de plus en plus rocailleux au fil de la descente, et les vues à l’approche du canyon continuent de me ravir les yeux. Les roches prennent toutes les teintes imaginables, allant du gris au rouge intense, tandis que la rivière s’écoule en contrebas, entourée de verdure.
J’arrive vers 15h à Quechualla, véritable oasis où s’épanouissent figues, vignes et toutes autres sortes de fruits. Une dizaine de familles y vit, dont une offrant un hébergement nettement plus accueillant que celui de la veille. Les lits sont neufs, la vue depuis le balcon est superbe, j’ai une douche (froide mais bienvenue après ces 22 km de marche) et les propriétaires sont très gentils. Je dois partager l’espace de ma chambre avec du maïs en train de sécher au sol mais cela m’amuse plus qu’autre chose, c’est tellement typique !
Je dois manifestement être la première végétarienne que la propriétaire rencontre car elle me demande inquiète si je peux manger du poulet, et me servira finalement de l’omelette… avec des dés de jambon ! Heureusement qu’il y a des haricots et du riz pour à côté pour compenser 😉 Je goûterai à l’occasion un petit verre de vin local. Particulièrement sucré, il fait presque penser à du vin cuit d’apéritif, c’est surprenant mais particulièrement bon !
Vers le Bosque de Cactus
Dimanche 29 juillet 2018
De nouveau couchée comme les poules (18h30) et levée à l’aube, je pars en direction du Bosque de Cactus, littéralement « forêt de cactus », située 10 km plus loin dans le canyon. Le propriétaire de l’hostel m’accompagne jusqu’à la sortie du village puis je poursuis seule. Les premiers rayons de soleil s’annoncent sur les hauteurs du canyon, que je remonte d’un bon pas. Le seul bus pour rentrer vers Cotahuasi passe en effet vers 8h30 / 9h, et je n’ai pas intérêt à le manquer vu le peu de voitures qui passent sur cette route !
Les roches qui m’entourent sont grandioses, j’en ai une fois de plus plein les yeux. À l’approche du bosque, les cactus se multiplient déjà. Une fois arrivée, le terme de « forêt de cactus » prend tout son sens : j’en suis véritablement entourée de toute part ! On se croirait au Far West, et pourtant, on est toujours bel et bien au Pérou…
Après avoir pris encore une fois bien trop de photos, j’attrape mon bus de retour, qui me permet alors de poursuivre l’exploration du canyon. Je manque de superlatifs pour le décrire à force, mais cette route à flanc de roche est tout bonnement incroyable, je ne me lasse pas de ces paysages !
Retrouvailles et changement de plans
De retour à Cotahuasi, je retrouve l’hostel où j’ai laissé une partie de mes affaires puis mon restaurant favori. Il est un peu moins calme que d’ordinaire en ce jour de Fête de la Patrie, dont le défilé à Lima est diffusé sur tous les écrans. J’ai le plaisir d’y revoir Jolly (je vous disais, j’étais certaine de la recroiser tôt ou tard !), qui me montre ensuite son jardin. Un petit havre de paix avec des arbres remplis d’avocats, oranges, citrons, et autres merveilles qui poussent si bien dans la région – et encore, c’est l’hiver donc il n’y a plus de figues ! J’en repars avec un sac rempli de vivres, cadeau tellement précieux…
J’avais initialement prévu d’aller me reposer aux Thermes de Luicho, mais Jolly confirme mes craintes : dimanche + fête de la Patrie + début de vacances d’hiver au Pérou = certainement beaucoup de monde aux thermes, pas les meilleures conditions pour moi ! Je décide donc d’aller plutôt à Pampamarca en fin d’après-midi, un autre village situé à 3 400 m d’altitude où j’avais prévu de me rendre le lendemain matin. Y passer la nuit me permettra de disposer de davantage de temps pour y randonner le lendemain matin donc ce n’est pas plus mal ainsi.
Je retourne donc à l’hostel refaire mon sac et quitter ma chambre. Le propriétaire de l’hostel n’est pas dans les parages et j’ai besoin de laisser une partie de mes affaires, mais par chance c’est le cousin de Jolly ! Je repasse donc la voir et lui confier mon sac, qu’elle se chargera de lui transmettre. Tellement adorable…
Petite leçon de solidarité
J’attrape mon bus à 16h et commence la montée vers le village, dont j’admire le trajet tout du long. L’on s’arrêtera un moment pour dépanner un pick-up en panne d’essence : ils remplissent un cône d’essence à partir du bus et le transvasent dans le réservoir du pick-up avec une bouteille de coca coupée en guise d’entonnoir… pas de problème, que des solutions ! Après avoir également aidé une voiture en panne de batterie lors de la montée vers Charcana, l’entraide semble bel et bien une clé dans la région.
J’arrive de nuit au village, me trouve un hébergement pour la nuit et me couche dès que possible. On a connu meilleur matelas mais là encore ca ira pour une nuit !
Vers le Bosque de Piedras
Lundi 20 juillet 2018
Un nouveau réveil ultra matinal (je commence à prendre le rythme à force !) et me voici en chemin vers le Bosque de Piedras, une « forêt de pierres » située à 4 000 m d’altitude. La montée n’est pas si difficile que je le craignais (3 km de montée pour passer de 3 400 à 4 000 m d’altitude) et j’arrive en 1h au sommet, où le soleil m’attend. Je suis émerveillée ; les formations rocheuses d’un gris blanc étonnant se dressent tout autour de moi, et le panorama est splendide : sommets enneigés au fond, canyons verdoyants en second plan et le village de Pampamarca et toutes ses terrasses colorées autour.
Je reste presque deux heures à explorer l’endroit, prendre des photos et admirer les paysages, avant de redescendre tranquillement. Je suis entourée de fleurs violettes dont j’ignore le nom et de vira-vira – une plante d’altitude que j’avais beaucoup trouvée en Bolivie, délicieuse en infusion.
Le Mirador d’Uskuñe
Une fois retournée au village, j’ai encore le temps d’aller au Mirador d’Uskuñe, un point de vue situé à 1 km du village. C’est encore un autre enchantement ; je longe des petits murs de pierre délimitant les parcelles en terrasse, toujours avec une vue magnifique de tous côtés. Le panorama une fois sur le mirador ne manque pas d’atouts non plus, avec une vue imprenable sur la cascade d’Uskuñe en contrebas.
Retour épique à Cotahuasi
Je profite une dernière fois de ces paysages puis retourne au village, où je prends le bus de midi pour redescendre vers Cotahuasi. Celui-ci se remplit peu à peu et finit plein à craquer. Je suis assise sur l’un des nombreux sacs de vivre chargé par les locaux, m’accrochant comme je peux dans les virages qui n’en finissent pas. Un peu choquée cependant de constater que les jeunes ne se lèvent pas pour céder leur place aux personnes bien plus âgées qu’eux qui montent au cours du trajet…
Je ne suis pas mécontente d’arriver à Cotahuasi après ce trajet peu confortable (en plus de la musique insupportable, car je suis toute aussi allergique à la musique péruvienne, très semblable à la bolivienne), bien que les paysages m’aient agréablement fait passer le temps.
Je prends un dernier déjeuner dans mon QG, puis repos, yoga et une courte nuit avant de quitter cette merveilleuse région.
La route vers Arequipa
Mardi 31 juillet 2018
J’ai choisi de rentrer de jour vers Arequipa afin de profiter des paysages, que Milky m’a longuement vantés comme étant sublimes. Aucun regret en effet, car il y a de quoi admirer sur toute la route. Après avoir quitté le canyon, nous traversons de vastes étendues de pampa avec les volcans enneigés de chaque côté et des lamas et alpacas un peu partout.
Je change de bus à Chuquibamba, d’où s’enchaînent alors des paysages changeant du tout au tout : des roches aux teintes orangées et formes surprenantes, de vastes vallées verdoyantes au milieu, puis les immenses étendues de mines de cuivre à l’approche d’Arequipa. J’ai un voisin gentil mais un peu trop bavard à mon goût et le voyage est assez long, mais cela en valait la peine !
De retour à Arequipa, je retrouve l’hostel où j’avais laissé une partie de mes affaires, y passe une courte nuit puis il est déjà l’heure de repartir en direction d’un nouveau volontariat !
To be continued…
Infos pratiques
Vroum-vroum
Bus Arequipa – Cotahuasi : 35 soles – 9,20€, environ 9h de trajet de nuit
Minibus locaux depuis Cotahuasi vers les différents villages environnants : entre 4 et 8 soles, 1,05 à 2,10€ par trajet
Bus Cotahuasi – Chuquibamba : 20 soles – 5,26€, environ 4h de trajet
Bus Chuquibamba – Arequipa : 20 soles – 5,26€, environ 5h de trajet
Dodo
Hostal Aymaña à Cotahuasi, face au terminal : 40 soles – 10,52€ la nuit. N’y allez pas, ca ne vaut pas ce prix !
Hostal Alcala à Cotahuasi : 15 soles – 3,95€ par nuit en chambre individuelle. Hostal basique, pas de wifi. Les chambres sont séparées par des parois très fines donc on entend tout s’il y a des voisins. Douches bien chaudes et avec de la pression.
Hospedaje Suma Huasi à Charcana : 10 soles – 2,63€ la nuit, chambre rustique et lits anciens. Toilettes mais pas d’eau au robinet.
Hospedaje Las Viñas à Quechualla : 15 soles – 3,95€ la nuit, chambre individuelle avec matelas neufs et très belle vue depuis le balcon. Propriétaires très gentils qui peuvent cuisiner pour vous le soir (7 soles le repas). Douche à l’eau froide mais pas gênant vu la température extérieure.
Casa de huespedes à Pampamarca : 15 soles – 3,95€ la nuit (prix négociable). S’adresser au gérant de l’unique épicerie sur la place pour avoir une chambre. Matelas anciens et sanitaires rustiques.
Miam-miam et glouglou
Restaurant Quechualla à Cotahuasi : 7 soles – 1,84€ le menu déjeuner avec soupe, plat principal, boisson et parfois un dessert. Restaurant avec une agréable petite cour ombragée et des soupes et plats délicieux.
Activités
Toutes les entrées des sites cités dans l’article sont gratuites !
La randonnée entre Charcana et Quechualla peut être faite avec l’application Maps.me, tout le sentier y est indiqué. Comptez 8 à 10h de marche, selon le rythme auquel vous allez, le nombre de pauses et le nombre d’arrêts photos 😉
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